Un bol d’air et de culture andine

Pour atténuer la tristesse du départ de mes parents, le meilleur des remèdes est le combo rencontres et vélo pour découvrir un peu plus l’Equateur.

Nous avons rendez vous avec une famille originaire d’Assas, notre village, expatriée depuis 1 an à Quito. Camille, Stéphane, dont la maman habitant Assas et suivant notre périple dans le Midilibre nous a mis en contact (Merci à vous, Nicole), et leurs trois enfants, Léon, Suzanne et Antoine nous accueillent comme des amis. Eux aussi ont parcouru L’Amérique à velo et nous passons deux excellentes soirées à échanger et à jouer selon l’âge. Nous découvrons l’école franco-équatorienne très colorée dans laquelle ils enseignent et leur quartier qui nous laisse voir une autre facette de Quito, moderne et sportive.  Nous arpentons les sentiers du parc métropolitain, forêt d’eucalyptus sauvage dominant la ville, avant de nous diriger vers le parc de la Carolina. Il est aménagé de terrains de foot et d’ecuavolley. Comme son nom l’indique, il s’agit du sport national, une sorte de volley 3 contre 3. L’ambiance est détendue et sportive. Nous adorons ce quartier et comprenons que nos nouveaux amis s’y sentent aussi bien. Nous allons les chercher à la sortie de l’école pour une partie de foot et de basket. Merci les amis pour ces bons moments et votre accueil spontané et chaleureux!

Il est temps pour nous de retrouver nos vélos. Nous sommes encore une fois accueillis à bras ouverts par Santiago à Tumbaco. Un peu d’école, d’écriture et de mécanique et nous sommes fin prêts, partagés entre le plaisir de retrouver la liberté de rouler et l’appréhension de ce qui nous attend. Car nous connaissons la route et sa difficulté!! Une fois dépassés la banlieue et son trafic intense, les doutes s’envolent et ne demeure que le plaisir du voyage lent. Alors que nous contournons l’Ilalo, gravi avec mes parents, le Cotopaxi nous apparaît dans toute sa splendeur! On savoure le spectacle.

Nous pique niquons dans un petit parc au bord du rio Pita. Freddy, venus avec sa famille pour un “asado” dominical, entame la discussion (promis, ce n’est pas moi qui ai commencé) et nous offre deux bières artisanales pour le soir. Il nous conseille de camper plus au coeur de la campagne, plus tranquille et sûre. Nous continuons la montée, souvent si raide qu’elle nous oblige à pousser les vélos même si la route est goudronnée. A ce rythme nous n’atteindrons pas le coin de bivouac repéré avec Papy et Mamie. A l’entrée de Rumipamba, nous demandons à une famille s’il y aurait dans le village un endroit pour camper. Diego nous propose spontanément son jardin, regrettant de ne pouvoir mieux nous accueillir car ils rentrent tous sur Quito. Ils nous ouvrent meme une maisonnette au cas où le temps se gâte. Quelle générosité encore une fois! De leur jardin, la vue sur le volcan est idyllique dans les lumières du soir. Le vent est fort et froid. Après un dîner à l’abri, nous nous réfugions dans la chaleur de nos duvets, heureux de cette reprise du vélo dans de si bonnes conditions.

Au petit matin, le Cotopaxi est toujours aussi majestueux. Le plus dur reste à faire. La route se transforme en une voie romaine pavée de roches volcaniques. L’enfer à vélo ! Surtout que la pente est raide, que certains pavés arrachés laissent la place à des trous béants et que les effets de l’altitude se font sentir. Je ne me sens pas bien, et ai du mal à avancer. Je m’allége en laissant la tente à Manon… Heloïse est très inquiète pour moi, réminiscence de sa peur suite à ma perte de connaissance en Colombie. Je ne compte pas le nombre de fois où elle m’interpelle: “il est beau le volcan, hein? Et ça va, tu es sûre ? “


Nous poussons les vélos dans un paysage de pâturages alpins. Et on se remémore les moments avec Papy et Mamie sur cette même route. ” Tiens, c’est là où le troupeau de vaches nous bloquait et où le tracteur les a poussées avec ses roues ! ” Doucement mais sûrement, pavés après pavés, nous avançons. La pause “pique-nique et sieste” en bord de riviere est salvatrice.
Peu à peu, la végétation se fait moins dense, les arbres se raréfient. Le sable volcanique remplace les pavés, la pente s’adoucit et les corps se réhabituent à l’effort et à l’altitude. Mais quel vent!!! Finalement, à 5km de l’entrée du parc, nous retrouvons Miguel, un cycliste espagnol rencontré à la Casa de Ciclista, et le coin de bivouac idéal, à l’abri et encore une fois avec vue directe sur le Cotopaxi. Que rêver de mieux ! Nous adorons cette immersion dans la nature sauvage! Dernière tâche de lumiere rosée sur le volcan, premier rayon de soleil et entre les deux, une nuit calme et reposante.


On se prépare 5 fois moins vite que Miguel, à qui nous souhaitons bon voyage. Les herbes ondulent dans le vent, animant la montagne de vagues végétales.
Peu à peu, tout devient plus minéral. Survivre est un défi pour toutes les espèces. Les derniers pâturages laissent la place à des steppes dorées, rougeoyantes par endroit d’herbes pourpres, rosées un peu plus loin de fleurs d’altitude. ..
La piste est sableuse. Le vent extrêmement fort nous étouffe et freine tous nos efforts pour gravir les dernières côtes. La poussière nous aveugle. Mais que c’est beau!!

Au loin, nous apercevons le Chimborazo et l’Antisana. Et le Cotopaxi est là, tout près, cône parfait de pierres volcaniques noires et rouges, et de neiges éternelles. Il est en forte activité depuis quelques semaines, comme le prouvent les fumerolles qui s’échappent du cratère. Les vents dominants poussent les cendres sur la face ouest, noircissant le glacier et le faisant fondre. La différence entre les faces est et ouest est d’ailleurs flagrante. Plus nous nous rapprochons, plus il nous impressionne, plus les plaines sont parsemées de blocs piroclastiques issus d’éruptions lointaines. Nous reconnaissons d’ailleurs celui près duquel nous avions pique niqué avec Papy et Mamie. Au vu de leur taille, on ne peut qu’imaginer la violence des éruptions, qui mêlent pluies de cendres, flux piroclastiques, coulées de lave à plus de 900 degrés et lahars (eaux du glacier et cendres).
Nous admirons ce géant sous toutes ces faces et mesurons la chance que nous avons de le voir dégagé.
Nous apprendrons d’ailleurs sa légende : “Le Cotopaxi entretenait une liaison secrète avec la montagne Illiniza nord, qui était mariée avec le Nevado Illiniza sud. Le volcan Rumiñahui, ami de ce dernier, lui a révélé cette trahison, ce qui a brisé le coeur du Mont Corazon, fils des Illiniza. Il a tant pleuré que ses larmes ont formé la lagune de Quilotoa. C’est ainsi que le Cotopaxi est toujours nuageux, honteux qu’il est d’avoir brisé le mariage des Illiniza.”

Des chevaux sauvages nous offrent leur cavalcade, avant le pique nique pris sous un des kiosques de la lagune Limpiopungo, nécessaire pour se protéger du soleil, brûlant à 3800 metres. Le vent fait tomber les vélos !!! Il faut à tout prix trouver un coin abrité pour la nuit.

Nous nous dirigeons, toujours sous l’oeil du Cotopaxi, vers l’aire de Camping de la Rinconada. Un véritable paradis sous les pins avec vue directe sur le volcan! Bivouac de rêve, où nous resterons deux nuits. Pour le moment, nous installons chaises et hamac pour profiter de la fin d’après midi ensoleillée.
Chacun vaque aussi a ses occupations et la routine du voyage s’installe. Pendant que l’un monte la tente, un autre filtre de l’eau, gonfle les matelas, écrit, joue ou dessine. La toilette, bien que sommaire et à l’eau gelée est essentielle et donne souvent des scènes loufoques dans ses steppes désertes. L’occasion de beaux fous rires en famille!


Admirer le Cotopaxi, le jeu des nuages et des fumerolles soufflés par le vent, les lumières changeantes, le cône sombre sous le dôme etoilé est un spectacle qui nous ravit et nous suffit. Je crois que l’on est tous un peu contemplatif !

Le vent fait bien chuter le ressenti des températures mais nous en profitons pleinement et nous autorisons une grasse matinée car le brouillard nous entoure au petit matin.

Nous sommes le 21 juin, jour du solstice d’été et surtout de l’anniversaire de Damien. Nous trouvons une petite cafétéria dans le parc pour fêter ça et nous baladons le long de canyons impressionnants creusés par les lahars et les coulées successives. La flore locale s’est adaptée à ces milieux ventés, certaines plantes sont couvertes de cire pour se protéger du froid, d’autres sont de véritable pièges de rosée pour conserver la moindre gouttelette d’eau. De l’un de ces specimens, entre le cactus et la plante grasse, pousse une très haute fleur duveteuse qui nous rappelle le toucher des frailejones et dessus, de magnifiques corolles bleues, couleur inattendue dans cet univers monochrome…. de quoi attirer sur ses étamines les quelques insectes vivant ici et nécessaires a sa reproduction.


Ressourcés par cet univers sauvage, où nous sommes seuls, nous repartons le lendemain sous une brume épaisse. Journée de transition, sur une route passante, bordée de déchets et longée de fabriques artisanales de briques dans lesquelles nous voyons beaucoup d’enfants travailler… Nous atteignons le village poussiéreux de Toacaso. Alors que nous pique niquons, un employé municipal s’approche et nous propose spontanément une salle pour dormir ce soir. Nous acceptons volontiers! Un petit tour dans le village est l’occasion de goûter à la boisson locale, la colada morada préparée à partir de baies sauvages d’altitude. Nous rejoignons nos pénates et passons une belle soirée entre cuisine et jeu.

La route se poursuit au coeur d’un paysage vallonné et doux. De plus en plus champêtre et propre, entre culture de fèves et de céréales. Nous apprécions ! Et soudain, sans signes préalables, de vertigineux canyons froissent le paysage de pentes abruptes, de rivières profondes et de routes en lacets. C’est à la fois superbe, inquiétants et exigeants pour les jambes, ces denivelés successifs. A la petite école qui nous abrite pour la pause de midi, nous rencontrons le maître, Herminando, que nous recroisons plus tard sur la place du village de Sigchos. Il nous offre un bon goûter et l’occasion d’une discussion sur le système scolaire équatorien. Ca y est, les élèves équatoriens sont en grandes vacances!!!


Apres une pause nécessaire à l’hôtel du village et une bonne douche, chaude qui plus est, nous repartons vers la lagune de Quilotoa. Nous enchaînons des étapes courtes pour profiter de nos après-midi dans cette région authentique. Au mirador du rio Toachi, nous enchaînons les parties de ballon prisonnier et de loup glacé avec Wellington et sa famille. Il est l’aîné d’une tribu de 10 enfants et a lui meme un petit garcon de 3 ans, dont l’oncle a donc 5 ans. Ici, les jeunes filles sont mamans très jeunes… nous rigolons tous ensemble et discutons ensuite autour dune bonne limonade. Il nous parle de l’immigration vers les Etats-Unis, très forte ici. Son oncle et ses cousins y sont partis (illégalement) il y a quelques mois pour une somme d’argent très importante, qu’il rembourse maintenant en travaillant nuit et jour. Mais ils semblent heureux. Wellington hésite car ici à la campagne entre plants de pomme de terre, de fèves et de lupins (chochos), ils ne meurent pas de faim et il souhaite aller au bout de son cursus de professeur …. rencontre toujours aussi marquante et enrichissante, qui nous permet de mieux comprendre à la fois l’âme de ce pays et les enjeux économiques actuels.


La route se poursuit toujours aussi belle et paisible. Nous entendons arriver de loin les camions vendant des glaces, avec leur musique et leur discours entêtants. Des dames nous interpellent pour prendre Heloise en photo. Ici toutes portent le costume traditionnel : jupe courte à volants, châle coloré à franges et chapeau de feutre avec plume de paon sur une longue tresse enroulée de tissu noir…. et sortent de sous leur blouse un téléphone portable ! Notre pause ravitaillement à Chugchillan est l’occasion d’une immersion dans cet univers andin et quechua.


A la petite école San Ernesto, c’est au foot que nous nous mettons avec Cathy et ses frères, qui viennent de ramener leur brebis à l’enclos. Nous sommes bientôt rejoints par tous les enfants du hameau et leurs parents. Luis et Dora nous conduisent voir leur vache, Damien répare la chaine du vélo de Manuelo dont le sourire rayonnant est le plus beau des mercis. Nous enchaînons les tours de tandems dans la cour. Ils adorent et nous aussi, chanceux de partager ces moments. Tous parlent Quechua autour de nous. Quel dépaysement! Ils nous ouvrent finalement la salle communale, qui sert aussi d’entrepôt agricole. Nous les en remercions vivement!! Nous dormons bien à l’abri ce soir.

Le coeur en joie, nous franchissons les derniers kilomètres qui nous séparent de la lagune de Quilotoa par une piste sableuse au milieu de cheminées de fées, etant donné que la route principale s’est effondrée. Le vent glacial nous déstabilise ! Encore quelques efforts, et nous voilà surplombant cette caldeira volcanique maintenant remplie d’eaux émeraude ! Ses contours dessinent parfaitement l’ancien cratère… et toujours ces parois vertigineuses. Nous randonnons deux heures au gré des sentiers de crêtes, ivres de vent et de camaieux de verts. Un arc en ciel fugace y ajoute son grain de sel. Les eaux sont ensorcelantes. Nous bivouaquons sur un promontoire légèrement abrité avec vue directe sur la lagune. Nous avons voulu fuir la petite ville artificielle d’hôtels et de restaurants à moitié fermés.


Le vent forcit au petit matin. Un dernier regard pour cet endroit magique et les vélos sont chargés pour une suite de montagnes russes. Le paysage, completement pelé, est un damier de champs aux douces teintes dorés piquetés de quelques cactus. La culture de céréales prédomine ici, blé et orge principalement. Hommes et femmes, portant un bébé dans le dos, s’affairent dans les champs. Très peu d’arbres et un habitat pauvre de maisonettes de briques grises aux toits de tôle ou de chaume. Nous grimpons ou descendons avec une même constante : le vent de face. Quoique nous fassions nous l’avons toujours dans le nez! Et c’est fatigant physiquement et moralement.

Apres moultes recherches d’un coin abrité pour le déjeuner, nous choisissons une entrée de chemin avec quelques eucalyptus. Une voiture passe. Quelques instants plus tard, Betha nous rejoint et nous invite dans sa maison douillette à souhait. C’est une missionnaire italienne qui habite ici depuis 40 ans et qui aide les personnes en difficulté. Nous ne repartirons que le lendemain. Betha, Adelaida et Monica, deux jeunes Equatoriennes nous accueillent à bras ouverts. Bien au chaud, nous faisons école et nous installons dans notre dortoir.

Betha nous parle de cette région, qu’elle adore, l’une des plus pauvres d’Equateur, comme nous nous en doutions :

” Ici, sur ces paramos, des personnes âgées vivent encore seules, dans leur maison de boue et de paille. La vie est rude, nous explique-t-elle, même respirer est difficile. Mais, on ne meurt pas de faim car il y a toujours une soupe de pommes de terre sur le feu. Mais, pour moi, la plus grande des misères est de ne pouvoir choisir son avenir… C’est le cas de la plupart des enfants que je côtoie… “

Des mots qui font réfléchir, et qui ouvrent de nouvelles discussions avec les filles. Betha nous montre aussi son dévouement total aux autres. Elle oeuvre pour offrir à ces enfants handicapés, à ces jeunes filles devenues mères trop tôt, un avenir un peu plus clair et prometteur. Un très bel exemple pour nous !

Betha est aussi extrêmement généreuse avec nous. Elle nous gâte d’un délicieux repas de pâtes italiennes, de coppa, de burrata et de tiramisu. Sans parler de son café !

Nous repartons le lendemain le coeur rempli d’espérance et les sacoches lourdes de fromages, de café et même d’une petite cafétière. Sans oublier les magnifiques chapelets colorés qu’elles fabriquent ici, cadeau hautement symbolique. Merci infiniment!

Nous poursuivons notre montée dans des paysages toujours aussi magnifiques et andins. Au hameau de Casa Quemada, un petit garçon, Anthony, 10 ans, tient d’une main son vélo et de l’autre sa chaîne. Nous nous arrêtons pour l’aider à réparer. Il faudra plus d’une heure à Damien pour venir à bout des maillons déjà fortement usés, mais le sourire reconnaissant de ce petit bonhomme est encore une fois notre récompense.

Nous descendons le coeur léger vers Pujilli, petite bourgade qui nous étonne agréablement avec son petit centre colonial et mignon. Nous avons l’autorisation de bivouaquer dans un parc du centre mais nous comprenons que les filles ont besoin de se poser deux nuits au même endroit. Nous essayons autant que possible d’être à l’écoute les uns des autres et nous trouvons donc un petit appartement avec un four qui fonctionne. A nous, gratins dauphinois et autres folies !

12 commentaires sur “Un bol d’air et de culture andine

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  1. J’ai enfin pris le temps de rattraper mon retard de lecture, et ça valait le coup. J’adore la photo du Cotopaxi de nuit !
    Contente de découvrir la fameuse Betha !
    Bises

  2. Avec un peu de retard, je vois que vous avez pris effectivement un sacré bol d’air frais et dépensé beaucoup d’énergie dans cette rude et belle nature sauvage.
    Comme toujours, vous avez été récompensés… mais quel courage Les lamas futés !

  3. Le Cotopaxi et Chimborazo, avec cette vue !!!: c est juste exceptionnel pour les yeux ! On comprend encore une fois que les gens sont généreux également en équateur en vous accueillant comme cela . C est génial . Damien , voilà un nouveau métier , réparateur de vélo mobile ! C est cool de les avoir dépanner! Nous on revient d une sortie vélo de 2 jours avec les pouliquens : nuit dans un arbre magique! Le repas : chorizo avec ses poivrons marinés ( entrée) , canard avec ses lugumes mijotés suivi de sa tarte tatin . Vin du château . Petit dej trop bon . Vive le sport et la bonne bouffe ! Bon gratin à vous 😁

    1. Exceptionnel en effet ces volcans majestueux! Et hier soir en bivouac, c’était ” oeufs brouillés aux épinards et pomme de terre/carottes sauce cacahuètes”. Ça ne vaut pas votre canard et votre tarte tatin. Mais on était fier de nous!!

  4. Un choc culturel que votre plongée dans la campagne équatorienne :
    Rigueur du climat , rudesse des conditions de vie mais toujours cet accueil sincére et chaleureux.
    Merci pour le partage de tous ces paysages variés et magnifiques, de ces visages typiquement andins,et des dames en costumes traditionnels.
    Nous avons souffert avec vous lors de la montée au parc du Cotopaxi, nous qui étions déjà éprouvés , aprés 2h de descente en voiture..(.Lucie avait vu juste)
    Mais quelle récompense…Un majestueux ( mais un peu inquiétant ) Cotopaxi, complètement dégagé rien que pour vous .
    Prenez le temps de vous reposer..
    On vous embrasse à tous bien fort

      1. Oh Inès, quel plaisir de te lire! Ça ma fait faire un bon de 10 ans en arrière en 202 à Pierre Rouge. J’espère que tu vas bien. Je t’embrasse.

    1. Un beau résumé ! La montée fut dure comme nous l’avions pressenti… mais que de beaux paysages. On a tellement pensé a vous. On vous embrasse fort.

  5. merveilleux moments de découvertes, partages, famille, nature, efforts et joies. Comme toujours un grand plaisir à vous lire et à voir un petit bout de l’Equateur à travers vos yeux.

    1. Merci Elena pour ta fidèle lecture. On se régale en Equateur, très très dépaysant…et plutôt “frais”! Bises à tous les 3.

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par Anders Noren.

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