Retrouvailles et découvertes en famille

Nous sommes bien en retard sur le blog ! Il faut dire que les dernières semaines ont été intenses avec de belles retrouvailles familiales, et la découverte de certains bijoux américains ! C’est parti pour un combo vélo et roadtrip à travers les parcs américains.

Apres notre bivouac à l’orée de la foret sur le plateau au-dessus de Payson, nous enchaînons 5 jours de pistes rouge ou blanche, poussiéreuses et sableuses, sauvages à souhait. Nous quittons les pins pour retrouver une flore épineuse et sèche. A Camp Verde, nous découvrons le temps d’un pique-nique une ancienne ville de garnison avec une histoire marquée par les conflits entre natifs américains et européens, il y a de cela 3 siècles. Apres cette bourgade, nous empruntons une piste qui est en fait un lit de rivière. Ca râle sous les chapeaux de certaines, non préparées moralement à pousser les vélos dans le sable et les rochers, en cette fin de journée. Alors dès que l’on trouve un endroit plat et dégagé, nous nous arrêtons pour bivouaquer. Et il n’en faut pas plus pour retrouver la bonne humeur. Les cieux étoilés nous envoûtent toujours autant, tout comme le calme de la nature et le chant des coyotes. Le lendemain, la piste tant décriée la veille devient un terrain de jeu pour nos “vttistes” en herbe.


Les villes traversées sont le reflet de plusieurs Amériques: de beaux quartiers côtoient des lotissements de caravanes rafistolées et sédentaires depuis longtemps. Le midi, nous partageons les parcs de jeux et aires de pique-nique avec des couples ou des gens solitaires qui vivent dans leur voiture. Ces dernières débordent de leurs effets personnels qu’ils déplacent au gré du travail. Une native américaine nous rejoint à table et nous interroge sur notre voyage alors qu’elle-même nous explique sa détresse et se dit alcoolique… Le voyage à vélo, par la vulnérabilité toute relative où il nous place, nous met face aux disparités criantes des sociétés rencontrées.

Après Cottonwood, une piste de terre ocre serpente dans une prairie d’herbes dorées, pourpres et argentées, nous offrant de beaux bivouacs sauvages, ombragés de quelques conifères. Au fond, se dessinent les falaises rouges de Sedona. Alors que nous demandons de l’eau dans un ranch, nous repartons avec 1 kg de bœuf haché de leur production, généreusement offert pour notre dîner.


Ca y est, Sedona approche, les sculptures naturelles des falaises nous impressionnent. Elles semblent démesurées, comme beaucoup de sites naturels ici. Deux pitons rocheux nous coupent le souffle quand nous nous laissons descendre sur une belle route vers le camping qui sera le témoin de nos retrouvailles avec Mathieu, le frère de Damien, Cécile, Nathan et Raphaëlle. C’est une nouvelle vague d’émotions pour nous tous! Randonnée dans le Red Rock State Park qui porte bien son nom et nous offre des vues incroyables sur les cathédrales de roches, rencontres avec les biches locales, discussions à bâtons rompus, jeux entre cousins, baignades et sauts de tarzan, restaurant mexicain et chamallow grillés, le programme est au top!


C’est ensuite à 9 que nous reprenons les vélos, après une première crevaison de Mathieu avant même d’avoir roulé ! Objectif Flagstaff sur le plateau 4 jours plus tard, si les chambres à air le veulent bien. La première montée nous semblait dure mais est finalement vite avalée, tout comme les hamburgers du déjeuner. Nous ne savons où donner de la tête tant les paysages nous ravissent. Nous gardons quand même un œil dans le rétroviseur pour anticiper le trafic dense sur cette route touristique. Je fais équipe avec Nathan sur le tandem, tandis qu’Héloïse enfourche son vélo. Nous profitons des terrains de camping en bord de rivière où l’eau est très froide en ce début d’automne, des piques niques ombragés sur les rochers, immense terrain de jeu pour les cousins. Nous prenons notre temps, ce que nous savons finalement faire de mieux. Malheureusement, le Slide Rock Park et ses toboggans naturels sont fermés le jour où nous passons. En même temps, les frileux de l’équipe auraient-ils osé plonger dans le courant ? Au fur et à mesure que nous remontons la vallée, les falaises blanches se rapprochent, sculptées de sentinelles qui semblent surveiller l’avancée de notre caravane. Après notre deuxième étape de vélo, nous randonnons sur le Cookstove trail pour nous hisser aux sommets de ces pentes et apprécier les couleurs du crépuscule et de l’automne. Les taches dorées des bouleaux frémissant sous la brise éclairent la forêt de pins. Spectacle apaisant des saisons, qui nous avait manqué en Amérique du Sud.

Une dernière montée en lacets nous mène au point de vue sur toute la vallée de Sedona. C’est superbe et nous sommes fiers de ces étapes partagées. Pour la dernière partie de ce périple, nous amenons les cousins sur notre terrain de jeu favori : les pistes de terre. Nous pénétrons dans une magnifique forêt, au calme et trouvons un coin de camping sauvage aménagé : aucune infrastructure ici, mais un terrain désigné pour les campeurs pour éviter d’abîmer la nature en de multiples endroits. Nous nous réchauffons en jouant au freesbee, à Poule, Renard, Vipère et enfin autour d’un grand feu. La nuit s’annonce glaciale. Petite séance photo et au lit !

Une dernière partie de piste ombragée nous mène vers Papy Marc et Mamie Christine, que nous retrouvons avec joie pour une belle soirée à 11, autour de bonnes spécialités françaises ! Dans la matinée, nous vivons une belle expérience astronomique: nous sommes au bon endroit pour admirer l’éclipse annulaire de soleil. Elle ne sera pas tout à fait complète, ici, mais peu à peu, la luminosité baisse, le froid tombe sur nos épaules et grâce aux lunettes spéciales, nous voyons la lune grignoter peu à peu le soleil, le recouvrant presque totalement, et ne laissant qu’une auréole lumineuse autour. C’est fascinant !

Il est temps de dire au-revoir aux cousins, et à Mathieu et Cécile, avant de les retrouver début décembre à Los Angeles. Nous continuons la route en voiture avec Papy et Mamie, après avoir laissé les vélos, chez Joe, dont le contact a été trouvé grâce au réseau Warmshower. Flagstaff est très animé en ce samedi soir. Nous nous sentons très bien dans cette ville à notre échelle et avec un centre ville bien délimité et vivant, avec ses bâtiments de briques rouges authentiques et chaleureux, ce qui est plutôt rare aux Etats Unis.

Nous partons à la découverte des environs, direction le Walnut Canyon pour commencer. Devant nous, des gorges sinueuses, dévoilant dans le fond des formations arrondies et polies par l’eau, surplombées par des falaises verticales aux angles bruts. Ce fut un lieu d’habitats troglodytes de la civilisation Hopi, 900 ans en arrière. Nous marchons sur leurs traces, entre les strates rocheuses de ces falaises de gré, les auvents naturels et plats servant de base à leur murs de briques. C’est émouvant de plonger dans l’histoire, en imaginant la vie dans ces habitations certes précaires mais très bien conçus. Ici, une tache noire de suie et nous voyons une famille autour du feu, avec une mission pour chacun, poteries pour les uns, cuisine ou tissage pour les autres. La plante épineuse appelée Banana Yucca leur fournissait d’ailleurs l’équipement complet, de l’aiguille, grâce à ses épines aux fils, avec ses fibres naturelles. Les enfants, quant à eux, grandissaient en bord de précipice avec un instinct de protection naturel. Le Walnut canyon a été avant tout une étape dans le chemin spirituel des Hopi, qui délaissèrent ces lieux quelques siècles plus tard pour continuer leur quête, tout en y revenant en pèlerinage. Nous avons adoré cette parenthèse anthropologique, pour mieux comprendre l’esprit de ces terres.

Nous enchaînons ensuite avec un cours de géologie, au Sunset Crater National Monument. Quelle surprise de marcher sur d’interminables coulées de lave vieilles de seulement 900 ans. Nous ne nous attendions pas du tout à ce type de paysage volcanique, ici, à seulement quelques kilomètres des sols calcaires précédents. Les scories et autres types de roches volcaniques crissent sous nos semelles, tandis que nos yeux suivent les plissements des coulées de lave et le parcours de failles naturelles. La vie a repris ses droits sur ces terres minérales, d’abord sous forme de taches de lichens et petit à petit grâce à des bouleaux solitaires. Aujourd’hui, leur couleur flamboyante tranche avec la noirceur des sols, nous offrant des tableaux naturels superbes. Chaque parc est aussi l’occasion pour les filles de parfaire leurs connaissances grâce à des livrets pédagogiques d’excellente qualité proposés par les Visitor Center. Après un serment solennel, elles gagnent le badge des Junior Ranger, de quoi les motiver et apprendre sans s’en rendre compte. On est conquis par le concept !

Après cette belle entrée en matière, nous roulons le lendemain sur un immense plateau doré d’herbes hautes. Au bout du chemin, la surprise est de taille. On saute de voiture, on fait quelques pas et Waouh ! … nous sommes happés par l’immensité du Grand Canyon. Peu de mots peuvent décrire ce sentiment de vertige qui nous saisit à son approche, sa taille dépasse l’échelle humaine et nous perdons nos repères de distance, de profondeur et de hauteur tant ses dimensions sont extravagantes: 1700 mètres plus bas coule Le Colorado pendant près de 500 km, 16 km nous sépare de la rive Nord du Grand Canyon. La tête nous tourne quand notre regard plonge le long des falaises abruptes. “Ce sont des poupées russes de canyons”, métaphore poétique de Lucie pour décrire cet emboitement de canyons, tous plus impressionnants les uns que les autres. Sous un ciel bleu azur, seulement grisé par un incendie sur la rive nord, nous admirons le travail du temps: premières falaises rouges, suivies d’autres plus blanches, le tout reposant sur un plateau piqueté d’arbustes argentés et enfin, les dernières pentes sombres plongeant vers les eaux du Colorado que l’on ne devine qu’à certains endroits tant il est loin. C’est là que se trouvent les roches les plus anciennes, datant de 2 milliards d’années, recouvertes au cours des millions d’années suivantes par les sédiments déposés par les mers successives. Les eaux du Colorado ont creusé ces couches plus tendres en seulement quelques millions d’années supplémentaires, nous offrant ainsi une photographie en coupe des strates géologiques.

Nous longeons la falaise alors que le soleil se couche, littéralement subjugués par ce spectacle de la nature. Nous campons au cœur du parc, avec comme voisins de magnifiques cerfs. Leurs appels dans la forêt est surprenant, un véritable chant qui résonne entre nos tentes.

Le lendemain, nous nous enfonçons au cœur du canyon en empruntant le South Kaibab trail. Les nombreuses recommandations des panneaux poussent à la prudence. En effet, s’il est facile de descendre dans le Grand Canyon, la remontée est traitre et la chaleur peut être accablante en plein été. De notre côté, le temps est idéal, et nous descendons au rythme des pauses photos. Le sentier est un chemin de mule, plus large qu’il n’y paraissait et souvent pourvu de marches. Le sable ocre et glissant s’insère partout et recouvre vite nos chaussures ! On pourra repartir avec un peu de poussière de Grand Canyon pour la plus grande joie de Lucie. Nous apprécions le nouveau point de vue que nous offre cette randonnée. Nous nous sentons encore plus petits et vulnérables face à ces pentes et à ces roches de géant. Nous n’avions jamais rien vu de si grand. Plus nous descendons, plus nous ressentons la démesure du site, car même au plus bas de notre randonnée 700 mètres sous les falaises, au Skeleton point, 1000 mètres de denivelé nous séparent encore du Colorado. Nous prenons le temps d’un bon pique nique dans cette immensité ocre, changeant de visage au gré de la luminosité ambiante. Les falaises écrasées par le soleil de midi, gagnent en relief quand leur ombre se dessinent sur leurs voisines, tels des escaliers sombres qui rajoutent encore une part de mystère à ces sculptures infinies. La remontée se fait finalement très bien et nous regagnons le haut du Canyon pour un deuxième magnifique coucher de soleil. Nous nous endormons encore une fois au son des chants des cerfs, la rétine à jamais marquée par ces lumières et ces images.

Après un dernier “au-revoir” au Grand Canyon, nous longeons ses falaises en voiture, toujours aussi impressionnés par sa grandeur, et celle de ses petits frères, comme le “petit Colorado”. Une longue étape de route nous permet de traverser des paysages désertiques et minéraux : falaises, dômes de sables aux reflets violets, méandres parfaits du Colorado au Horseshoe Bend, bras du lac Powell et première forêt de pins. C’est grandiose ! Nous atteignons bientôt Duck Creek village, pour poser nos sacoches pendant 4 nuits dans un petit chalet en pleine nature et au calme. La forêt est apaisante et ressourçante. Les bouleaux brillent de mille feux entre leur écorce immaculée et leur feuilles flamboyantes. Nous profitons de moments simples en famille dans ce lieu reculé. Nous découvrons une résurgence aux eaux tumultueuses se jetant dans la forêt de conifères. Nous nous régalons aussi de l’ambiance typique du petit restaurant du coin. Nous déjeunons au soleil, avec nos invités, une biche et son faon, sans oublier les huppettes au plumage turquoise et les écureuils gris.

Tout près, nous attend quand même la découverte d’un nouveau parc national, Bryce Canyon. Arrivés tôt sur le site, nous sommes de suite happés par la magie des lieux. Le temps et les éléments ont à nouveau combiné leur forces pour créer des merveilles. Ici, ce sont des cheminées de fée sculptées dans le calcaire dans un amphithéâtre naturel. Si leur formation relève de la combinaison du climat, du gel très fréquent, du vent violent et d’une géologie particulière, bref d’un “tout” très cartésien, le résultat se rapproche pourtant d’une œuvre d’art inspirée de contes fantastiques et mystiques. Nous nous enfonçons entre ces dômes sculptées, sous ces falaises plus dures qui ont résisté à l’éroson, mais qui petit à petit se percent de fenêtres, puis de créneaux, créant les célèbres HooDoos des lieux. La légende ancestrale des natifs américains racontent que chacun de ces dômes est en fait un esprit figé par les coyotes après une mauvaise action. Nous nous faisons donc tout petits et discrets quand nous déambulons entre les HooDoos, conscients qu’en plus des siècles de géologie qui nous regardent, nous observent aussi les fantômes d’une culture passée riche de traditions et de croyances. Elle aussi a voulu en son temps expliquer comme nous les phénomènes naturels de notre Terre. A notre tour d’imaginer aussi moutons, lions ou ours dans les formations qui nous surplombent, notre imagination va bon train. Nous avons choisi une longue randonnée et les premières heures se font dans le calme et le silence des falaises ocres et blanches. Quand nous rejoignons le chemin principal, nous croisons de plus en plus de randonneurs ! Mais, le paysage a encore changé et nous époustoufle toujours un peu plus. Sous l’effet des rayons verticaux du soleil, les cheminées de fée semblent produire leur propre lumière, les plus blanches en deviennent même translucides, s’illuminant de l’intérieur. Dans les parties plus ocres, les concrétions s’enflamment, couvant un feu de joie. On s’attend à voir des flammes tant les jeux de lumières sont incroyables. C’est fantastique et aussi loin que porte notre regard, une surprise nous attend. A mi-chemin, nous faisons deux équipes, l’une choisit le bord de la falaise pour rentrer, l’autre pénètre à nouveau dans la forêt de HooDoos. Les deux terminent conquises par la beauté des lieux. Ce site est vraiment époustouflant.

Sur le chemin de retour à Flagstaff, nous attendent un dernier bivouac et une belle découverte, au bout du lit sablonneux de la rivière heureusement bien sèche aujourd’hui : une nouvelle merveille géologique, des gorges de sable solidifié et sculpté par les vents et les eaux. Le Wire Pass Canyon est un terrain de jeu idéal pour les filles qui courent dans ces étroits couloirs naturels aux parois hautes et sinueuses. Au dessus de nos têtes, nous ne voyons qu’une petite coulée de ciel bleu, le reste n’est que minéral. Nous nous enfonçons au plus profond du canyon suivant de nos doigts la ligne tortueuse et granuleuse de la roche. Nous adorons !

A la sortie du canyon, dans la lumière du soir, les roches rouge orangé tranchent encore davantage avec le bleu du ciel, les strates s’empilent telles des crêpes. Nous campons sur un site gratuit mais aménagé, exactement sur la ligne de frontière entre l’Utah et l’Arizona. Ce qui est assez loufoque en fait, car nous sommes pris dans un vortex de l’espace temps ! La tente est à cheval sur les deux états et quand pour la moitié de la famille, il est l’heure de manger, pour l’autre, il faut encore attendre une heure, les deux états ayant en effet une heure de décalage. Autant vous dire que toute le monde est vite revenu du côté où il était temps de manger car après une telle randonnée, les estomacs criaient famine. Nous avons trinqué sous les étoiles à ce beau road trip en famille.

Les derniers kilomètres sont passés vite après une étape gastronomique mexicaine à Page. Il est temps de dire au revoir à papy et Mamie, toujours avec beaucoup d’émotions, et de retrouver nos vélos, aussi avec beaucoup d’émotions tant ils sont personnifiés pour nous. Joe et Anna, férus de vélos, d’escalade et d’astronomie nous accueillent chez eux, pour d’intéressants échanges autour de nos expériences respectives.. Les filles câlinent leurs chats et testent leur parcours d’escalade. Nous nous préparons à remonter en selle. Nouveau et dernier départ pour cette ultime ligne droite vers Los Angeles. Nous connaissons maintenant fort bien ces sentiments à la veille de reprendre les vélos, mélange d’inquiétude et d’excitation. Nous savons la chance que nous avons de vivre ces instants de partage en famille, alors que l’actualité est bien triste autour de nous. Que nous réservent ces dernières semaines? De beaux moments, c’est certain. La suite très bientôt…

12 commentaires sur “Retrouvailles et découvertes en famille

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  1. Magnifiques étapes en famille. Sedona, Flagstaff, Grand Canyon, Page et bien sur les orgues américains de Bryce Canyon … On retrouve avec plaisir ces lieux. Encore une fois bravo pour les photos et les textes ne sont pas en reste.

  2. Pour moi c’était en 2010 avec Jean-Yves que nous avions été émerveillés, époustouflés par ces paysages grandioses, ces sculptures naturelles, cette palette de couleurs chaudes, éblouissantes, incroyables. Quel plaisir en voyant toutes vos photos et surtout en lisant Fanny qui sait si bien décrire “les belles retrouvailles familiales et la découverte de certains bijoux américains” pour reprendre son expression.
    Au plaisir de lire la suite…

  3. Beaucoup d’émotion de te lire, surtout concernant la partie entre le grand canyon et Bryce, nous avons vécu la même chose il y a déjà 8 ans, Méloé dans le porte bébé, à l’aube de ses 3 mois.
    Comme tu dis, le Wouah indescriptible du grand canyon restera à jamais dans ma mémoire et elle revient dans des discussions des choses les + impressionnantes vécues.
    Encore de belles choses pour ces dernières semaines à vélo ! Profitez comme vous le faites toujours. Et le racontez si bien. Des bisous du Machu Picchu où encore une immensité de ce monde nous a procurer beaucoup d’émotion.
    Des bisous à tous les 5 ! Amélie et compagnie ❤️

    1. Merci à vous! Des beaux souvenirs en effet… et le Machu Picchu, un merveilleux souvenirs qui date déjà de 2006 avec Damien!! Continuez à bien profiter de votre superbe voyage. Plein de bisous.

  4. Les Lamas sont de retour !!!! Et pour quel voyage.
    Epoustouflant , Impressionnant, Inspirant …..Il n’y a pas assez de mots , devant ces paysages , magnifiquement décrits et photographiés. Un grand Merci.
    Nous sommes très contents que vous ayez pu partager de bons moments avec Cecile , Mathieu et les cousins ( ça a bien grandi …..)et Christine et Marc.
    On vous embrasse .

  5. Bravo Fanny. Pour la partie qui nous concerne, j’aurais écrit la même chose…mais en beaucoup moins bien.
    Quant aux photos…waouh (avec un coup de ♥️ pour la dernière de Bryce canyon )

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par Anders Noren.

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