Authentique Colombie



Nous nous enfonçons au coeur de la cordillère centrale par des chemins de traverse. 15 jours uniques au coeur d’une Colombie authentique.



Depuis Cajamarca, direction le canyon d’Anaime, joli petit village aux fresques murales colorées et à l’ambiance tranquille. Après le déjeuner, de nombreuses jeeps aux toits et aux marchepieds chargés nous doublent sous les cris joyeux des collégiens. Les cultures de haricots et d’arracacha tapissent les collines mais laissent peu à peu la place aux avocatiers en monoculture. D’immenses champs qui grignotent la forêt de palmiers de cire, endémique de cette vallée également. Un terrain de basket sera notre chambre du soir et ses gradins notre salle à manger.
 » Papa, c’est normal que tout est trempé dans ma tente?, s’exclame Manon au petit matin.
 » oui, je crois qu’on a dormi dans une flaque d’eau !! »


La petite pluie de la nuit a mouillé jusque l’interieur des tentes. Un rayon de soleil plus tard, et nous sommes prêts à affronter la montée du jour de plus de 20 km sur une piste plus ou moins bonne. À mi-parcours, les jambes bien fatiguées, nous pique-niquons directement sur la route faute de pré plat et croiserons alors l’unique voiture de la journée qui redescend sur Cajamarca. Nous longeons des pâturages ou de denses forêts humides, nous élevant peu à peu au dessus de la végétation, puis des nuages. C’est vers 17h00 que nous franchissons le portail du parc naturel de Semillas de Agua. Graines d’eau si précieuses et graines de vie, quand ma région natale en France se dessèche tant, que l’eau du robinet vient à manquer! Ici, les frailejones sont une réserve d’eau primoridale pour de nombreuses villes de Colombie, qui travaillent à la préservation de ces lieux essentiels à la survie du pays.

Nous sommes aux portes de notre 4eme paramo, aussi excités que la première fois de découvrir cet écosystème unique, complètement seuls dans cet endroit sauvage et reculé. Notre cellule familiale sort toujours renforcée de ces immersions au coeur d’elle-même et en pleine nature. Quand certains vont explorer les environs pour trouver de l’eau, les autres lancent une soupe bien chaude pour combattre le froid de ces 3500 mètres. Le ciel est superbement clair: le scintillement des constellations sera notre spectacle du soir. Dans le lointain, les nuages dont nous ne distingons que les contours plus sombres, s’éclairent de l’intérieur en silence, révélant leur masse aussi cotonneuse que menaçante.

Après une nuit calme et silencieuse, le premier café chaud du matin est toujours un moment qu’on adore et qu’on savoure. Chacun sort du cocon de la tente à son rythme et vient picorer ce qui le tente sur la « table » du petit déjeuner : confiture, arequipe (ou dulce de leche), porridge d’avoine, céréales ou pain. Matins doux où l’on attend que l’atmosphère se réchauffe et que les yeux perdent leur reste de sommeil.


Nous finissons de plier le camp quand nous entendons une moto. C’est Logan, accompagné d’un de ses amis qui vient nous prêter main forte pour la journée. Quelle belle surprise et attention! Il nous gâte en plus de fruits secs et de barres de céréales. De quoi démarrer la journée avec un sourire radieux! Il faut dire qu’il connaît bien le coin et la difficulté de ce qui nous attend: 12 km impraticables en vélo où il faut donc pousser nos montures. Après une première heure facile, nous rentrons dans le dur ou plutôt dans la boue molle et collante. La piste est une immense ornière, dans laquelle nous nous enfonçons, les roues se collent aux garde boue, anéantissant tous nos efforts pour les pousser. Heureusement que Logan et Alejandro sont là et nous évitent des allers-retours interminables entre les bicyclettes.

Heureusement aussi que le temps est clément et les paysages à couper le souffle. Une sorte de bout du monde, un immense paramo tel un océan de frailejones, à perte de vue. Leurs feuilles d’un jaune grisé tirant sur l’argenté sont duveteuses à souhait. La solitude des lieux est totale et vertigineuse. La magie opére!


Nous fêtons aujourd’hui nos 15 ans de mariage et cette immersion sauvage en famille est le plus beau des cadeaux.
Apres 3h00 d’efforts et 6 km de montée, nous atteignons le col. Il est temps de dire au revoir et un immense merci à Logan et à Alejandro. Nous y aurions passé la journée sans eux avec découragement, je pense!!

Apres un déjeuner frugal, nous nous ennivrons encore de ces paysages uniques de paramo avant d’entamer la descente, quelques centaines de mètres sur les selles et à nouveau, on met pied à terre pour les 6 prochains kilomètres…. nous n’arriverons pas au bout. Une plateforme en bord de piste, un panorama spectaculaire sur la vallée, une après midi ensoleillée. Et voilà comment nous arrivons à ne faire que 10km dans la journée!! Lecture, jeux, contemplation… le temps s’écoule paisiblement pour nous, conscients de la chance que nous avons. Aujourd’hui, à part nos amis, nous n’avons croisé personne….


Rien de mieux que de la descente au programme pour mettre de bonne humeur. Bon, nous commençons par pousser mais rejoignons rapidement une piste roulante et magnifique plongeant dans la vallée, plus douce que les précédentes. Notre regard se perd entre forêts et pâturages, toujours d’un vert surnaturel. Au milieu, un serpent d’arbres majestueux et argentés dessine le lit de la rivière aux eaux glaciales. Il faut dire que nous les avons testées quelques méandres auparavant pour un brin de toilette rapide mais essentiel après ces jours de bivouac.

La fête bat son plein lorsque nous arrivons à Santa Elena, petit village coloré à 7h00 de bus de la grande ville. Ici, toutes les maisons même les plus humbles sont fleuries et les colombiens rivalisent d’ingéniosité pour recycler les pots de plastique. L’école célèbre le jour du Tolima, département où nous sommes. Nous détournons l’attention des enfants qui se font gentiment reprendre par leur professeur. Cette dernière nous convie alors à la fête et nous offre du guarapo, boisson de maïs légèrement fermentée, en commentant les panneaux explicatifs de ses élèves sur les traditions locales. Super moment partagé entre photos de groupe et selfies!!

De gros orages sont annoncés, et Lucie ne repart qu’à la condition de dormir sous un toit. Aucune certitude de ce côté-là mais elle se dit qu’on rencontrera bien quelqu’un pour nous inviter. Elle ne croit pas si bien dire. À quelques kilomètres de là, alors que nous cherchons un coin de bivouac, Ruben nous propose de venir dans sa finca. Légère hésitation car le chemin qui y descend est une ligne de boue, vite balayée par les yeux rieurs et le sourire franc de Ruben. Il nous accueille avec une tasse de lait frais directement tiré du pis de la vache, dans laquelle nous plongeons un bloc de panela. Une douceur tiède et réconfortante! Il habite une maison de bois bleue avec une terrasse couverte et fleurie de laquelle le regard embrasse toute la vallée. Il nous offre deux lits douillets sur lesquels il s’empresse de rajouter des couvertures, et nous prépare de délicieux patacons, pendant que je m’attèle à la cuisson du riz. Il nous explique qu’il est heureux ici au milieu de ses animaux maintenant que la sécurité de la zone s’est améliorée. Il profite de la nature, arrive à vivre avec très peu de revenus, en troquant ses fromages contre du riz, des bananes ou de la panela et chérit ses petites filles. Ah et comme beaucoup de colombiens, il adore les chapeaux, et en a un pour chaque occasion. Il vit simplement et semble heureux de nous accueillir et de partager ce bout de route et ces instantanés de vie.

Après une bonne nuit à l’abri de la pluie et une agua de panela, nous repartons à l’assaut de la colline, touchés par l’accueil de Ruben. La journée restera nuageuse, et éprouvante pour nos jambes: une succession de montagnes russes avec certaines pentes à plus de 15 %. Heureusement elles sont courtes mais toujours plus longues que les descentes!! Le village de Roncesvalles n’a pas accueilli de touristes depuis longtemps, tout comme notre hôtel colonial au charme suranné qui survit apres une période de guérillas très intense ici. La police nous y escorte gentiment sans oublier le selfie pour le journal local.


Le lendemain, on dit « oui » à une étape courte et de descente! Et là, la piste nous laisse sans voix: un ruban de terre à flanc d’une pente verticale. Vertigineux!! Nous ne nous approchons pas du bord car le moindre écart serait fatal. Et ces pentes sont toujours cultivées de café ou de tomates d’arbres. Des maisons s’accrochent aux flancs, prêtes à être ensevelies à la moindre pluie. Alors quand nous trouvons une prairie plate et verte, nous n’hésitons pas longtemps pour bivouaquer. La famille voisine nous autorise à camper sans problème et nous invite à prendre un tinto. Le temps de rapprocher les vélos et ils nous ont préparé une chambre pour nous éviter de tout déballer. Ils partagent également leur déjeuner avec nous, de délicieux poissons cuits au feu de bois enveloppés dans des feuilles de bananiers. Un régal après notre pique-nique frugal! Claribel, Jorge et leur fille Sandra forment une famille unie et aimante, qui respire le naturel. Nous discutons longuement et rions beaucoup. Claribel a une cuisinière à bois toute belle dans sa cuisine mais ne jure que par sa cabane au bout de la cour pour cuisiner. « Ainsi, ma maison reste plus propre sinon la suie s’insinue partout ». Après un délicieux riz au lait frais de leur vache, nous nous couchons tôt. Au réveil, nous trouvons les voisins à la table du dejeuner. La maison de nos hôtes sert d’arrêt de bus et de lieux d’échanges. Ils nous gâtent encore de livres et de leur chaleur humaine. Claribel est très touchante et toujours gaie.

Nous repartons forts de leur énergie pour une belle montée de 10km. Nous l’avalons plus rapidement que prévu toujours impressionnés par les pentes et les glissements de terrain que nous franchissons rapidement en retenant notre respiration. Nous atteignons San Antonio pour le déjeuner et alors que nous sortons de notre cantine, un monsieur nous invite à déguster une glace dans son magasin. James nous a croisés lors de la course du Nevado Ruiz et il semble tout étonné et heureux de nous retrouver ici. Il se demande bien comment on a pu atterrir dans ces vallées éloignées. Nous discutons en savourant notre dessert quand il nous propose de dormir chez lui… Décidément, ça devient une habitude. Il nous laisse nous reposer chez lui et nous rejoint après sa journée de travail. Nous passons une excellente soirée à discuter. Encore une belle et sincère rencontre!

Nous sentons que nous descendons en altitude quand des bouffées d’air chaud remplacent la brise fraîche des montagnes. Contraste des températures et des couleurs, alors que nous longeons des canyons aux terres ocres sur fond vert. Nous retrouvons enfin du goudron après 250 km de pistes exigeantes. Et bien, on aime la piste, mais l’asphalte c’est pas mal non plus. A Chaparal, grande ville un peu chaotique, c’est John et Marcela qui nous accostent dans la rue et nous accueillent dans leur petite finca en bord de ville. Un petit havre de paix et le paradis pour Héloise qui y retrouve Evelyne leur fille du même âge. On ne la verra plus pendant 2 jours, car nous prolongerons notre séjour chez eux. Ils nous font découvrir leur ville natale, son marché vivant et abondant, nous font goûter des tamales tolimense. Ils nous préparent aussi l’Ajiaco, soupe Colombienne typique à base de poulet et d’une herbe endémique, la guasca. Nous assistons à tous les préparatifs sur le feu de bois et nous régalons tous les 9 de cette spécialité. John aide Damien à nettoyer les vélos, boueux. Nous repartons avec une excellente papaye de leur jardin et de nouveaux souvenirs dans la tête.

A partir de là, notre route devient facile, nous a-t-on dit, est soit decendante soit plate. Nous repartons dans la brume et le crachin, mais confiants, sans pique nique (enfin avec 1 concombre), quittant le goudron pour 25 km de piste. Et là, après 5 mois de vadrouille, nous nous sommes faits complètement surprendre. Il faut dire que la pluie a tranformé la piste en une véritable patinoire impraticable et finalement pas si plate. Nos vélos tout propres se retrouvent couverts de boue et à l’arrêt, englués dans la glaise. Nous n’avions vraiment pas envie de ça. Et le vélo, c’est avant tout une question de mental ! A part Lucie qui pédale en sifflotant, les autres enragent intérieurement. Pourtant, la piste est belle, bordée de collines rouges et d’arbres séculaires. Mais le coeur n’y est pas. Pas de photos non plus, le photographe étant occupé à enlever la boue des roues ou à pousser un tandem. Alors quand j’entends un camion derrière nous, je saute sur l’occasion. Il va au même endroit que nous et avant que le chauffeur ne change d’avis, nous chargeons les vélos à l’arrière. 15 km en 45 minutes d’un trajet où nous sommes chahutés dans tous les sens mais heureux de ne pas souffrir sur les vélos. Et pari tenu, nous déjeunons à Coyaima!

La chaleur nous accable, nos corps doivent se réhabituer, et nous ne repartons que le lendemain, très tôt, pour 75 km d’autoroute. La dernière partie de l’étape se fait sur une une belle piste longeant le Magdalena et nous conduit dans le tout petit village de Potosi. Nous campons sous le hall de l’ancienne gare, devenu magasin. Les habitants, souriants et accueillants, trouvent un prétexte pour venir faire les curieux autour de notre campement. Enrique nous amène même chez lui cueillir une papaye! Dégoulinant d’un mélange de sueur, de crème solaire et de poussière, nous improvisons une salle de douche à l’arrière du batiment, la meilleure de la semaine. La nuit sera paisible et réparatrice. Dans la lumière du matin, alors que quelques nappes de brume s’accrochent encore aux montagnes, nous longeons de grandes rizières. Chaque parcelle en est à un stade différent ici, ce qui permet à la Colombie de récolter du riz toute l’année. Nous sommes encadrés par les cordillères orientale et centrale et mesurons le chemin parcouru depuis notre première rencontre avec le Magdalena dans le nord.

A l’embrachement suivant, nous pénétrons dans le désert de la Tatacoa, le deuxième de Colombie. Verdi par les pluies noctures, il n’en demeure pas moins très différent des paysages traversés jusqu’à présent : herbe rase et sèche, cactus élancés ou ventripotents, arbustes aux épines acérées – cauchemar des cyclistes -, sol sableux et gris, canyons sculptés par l’érosion, silence total. On ne dit mot devant cette nouvelle facette de la Colombie. Enrique nous a conseillé une piscine naturelle tenu par son cousin. Au programme, bains de boue exfoliants et eau de source rafraichissante (enfin très chaude quand même). En fait, il y a beaucoup de cours d’eau souterrains dans le désert et les proprétaires les détournent pour créer quelques oasis de fraîcheur. Nous passons un excellent moment, seuls, (puisque même le propriétaire est parti déjeuner en ville), « le meilleur bain de sa vie  » dira Lucie qui improvise chant et danse aquatique dans sa pisicne privatisée. Nous ne nous remettons en route que pour trouver un bivouac sauvage avec vue sur les montagnes et l’étendue désertique. Seuls des petits moucherons viendront perturber la quiétude des lieux au moment du coucher du soleil. On en ressort couverts de plaques rouges, mais la sérénité du moment nous rattrape et nous conquiert. Excellente soirée dans ce lieu unique et contents de ce choix d’itinéraire.

Les courbes de sable gris nous conduisent de cactus en cactus, de quebraditas en lomitas (de petites vallées en petites collines) ! Les Colombiens sont friands du diminutif « ita » !! Nous nous habituons d’ailleurs à peine à l’une de leurs expressions: « ahorita », qui signifie plus tard alors qu’en espagnol, cela veut dire « maintenant »! On a ainsi vécu de beaux quiproquos !

A pieds, nous arpentons la vallée des arbres pétrifiés et son canyon de la couleuvre. Les nuages se dissipent et le soleil nous brûle alors qu’on s’approche du désert rouge ! Et surtout d’une zone bien plus touristique, en ce week end férié du 1er mai. Nous ne trainerons pas sur cette partie, plus photogénique mais moins authentique pour nous après les 24 heures sauvages que nous venons de passer !

La route de Neiva sillonne une zone vallonnée et encore bien séche, nous rappelant un peu les plateaux du Larzac. Arrivés à Neiva, capitale du Huila, Carlos et Leycie du réseau Warmshower nous offrent un confort bienvenu ! Réparation de mon téléphone, renseignement sur les bus, opposition à la carte bancaire piratée, lessive et films, bref un travail efficace entrecoupé de bons repas et de supers échanges puisque Carlos s’apprête à partir pour un an de voyage jusqu’en Argentine !

Ces deux semaines furent une épopée à travers des contrées reculées aussi grandioses que variées, par des pistes et des routes exigeantes, qui nous ont souvent demandé une bonne dose de courage physique et moral! Mais ce que nous retenons avant tout, c’est cet accueil incroyable et spontanné, ces rencontres et ces échanges, tous différents et uniques à la fois, ce don de soi, ce temps offert généreusement sans compter et sans rien attendre en retour sinon la chaleur et le partage humains. Nous avons vécu un rêve éveillé et en sortons encore une fois reconnaissants et humbles. Merci à vous tous !

24 commentaires sur “Authentique Colombie

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  1. Étape et récit époustouflants ! On ressent à travers ces magnifiques textes et ces photos que vous êtes au coeur de votre périple, immergé en famille dans cette magnifique Colombie. Les photos sont toutes superbes et intéressantes, j’adore celle de la tente sous le ciel étoilé et celles de ces magnifiques cactus, et celles de vous, et celles de toutes ces personnes authentiques que vous rencontrez, et celles de … 🙂 Vos textes, photos et rencontres dégagent d’ailleurs une authenticité qui donne tout son sens aux voyages. Bravo les cousines pour les efforts dans les conditions extrêmes ! Vous êtes resplendissantes sur les photos !

    1. Merci Cécile pour ton message qui reflète la sincérité des échanges que nous vivons. Plein de bises à vous 4.

  2. Magnifique épisode et rencontres humaines formidables!!! Merci à tous les 5 de nous faire partager ces tranches de vie exceptionnelles. Bises
    Denise et Jean

  3. mais c’est une évidence vous êtes annoncés donc attendus, bon anniversaire de mariage, nous aussi nous sommes mariés depuis 15 ans , oh! j’ai placé les chiffres en désordre! et encore merci pour ce récit . R.E;

  4. Quel récit merveilleux, je retiens surtout les rencontres et ce « Notre cellule familiale sort toujours renforcée de ces immersions au coeur d’elle-même et en pleine nature ». Envidia sana. Super photos, très émouvante celle de la tente avec les milliers d’étoiles au dessus. Merci pour partager

    1. Hola Elena, Benjamin, et Mina!
      Merci pour votre message. J’espère que tout va bien chez vous. Nous aurons l’entraînement pour venir sillonner vos Pyrénées avec vous!
      A bientôt

  5. 15 jours héroiques .Que d’efforts , de courage , dans des paysages à couper le souffle , au gré de rencontres toujours aussi belles , et le sourire aux lèvres
    BRAVO et merci .Que vous dire de plus .
    On vous embrasse trés fort
    .

  6. Coucou les Lamas ! Vous êtes ma carte postale chronique (bien dense tout de même et super bien écrit, on y est !) et une toujours aussi belle aventure familiale et amicale !
    Votre courage m’épate toujours autant. Et vos aventures donnent des envies de départ… Bons chemins à vous et merci pour ce partage

    1. Magnifique récit!! Et que de rencontres c’est incroyable!! On vous envoie pleins de pensées d’Amérique Centrale 😉😉 Clémence et Oliv

      1. Merci à vous!! On suit aussi vos belles découvertes époustouflantes !! Bonne route au Salvador. Bises

    2. Merci Véronique !! À très bientôt pour une nouvelle carte postale ou peut-être sur la route. 😉

  7. OMG!!! Encore du fun et des rencontres, a ce qu on voit! L’instant Lamas futes c est sacré! je regarde chaque photo ( celle dans le chemin de terre tres pentu ou les 2 gars sont venus vous aider, j adore :O) et je me laisse, comme d habitude, emporter par le recit et je vous laisse malheureusement patauger dans la boue et manger votre unique concombre….Pour plus tard : apprendre le mot  » boue  » en colombien 😉

    1. Merci Mathieu. Nous dominons en effet le champ lexical de la boue!! De quoi travailler en pédalant. Bises

  8. Logan et Alejandro
    Ruben
    Claribel, Jorge et leur fille Sandra
    James
    John, Marcela et leur fille Evelyne
    Carlos et Leycie
    Tous ces anges-gardiens Colombiens que le Bon Dieu a mis sur votre chemin pour sortir indemnes de cette « Authentique Colombie ».
    Mais il vous a fallu aussi une sacrée dose de courage !
    Je continue à être époustouflée…
    Merci à vous cinq.

    1. Merci beaucoup Marie-Claude pour votre fidélité. Nous mesurons notre chance à travers ces rencontres.

  9. Ce récit est incroyable. Merci à Fanny de décrire avec autant de naturel vos meilleurs moments comme les pires. On entend quand même en voix off quelques jurons mais aussi beaucoup de rires . Merci pour tout et surtout pour vos sourires.

  10. Quelle épopée ! Bravo pour ces étapes difficiles, même si vous avez été récompensés par les paysages et les rencontres… Nous n’avons pas pédalé depuis 3 semaines et vos récits nous donnent envie de reprendre nos montures en sifflotant comme Lucie !

    1. Ce que vous avez vu et vécu ces 3 dernières semaine est magique. J’imagine que vous êtes gonflés d’énergie positive

  11. Gracias por visitar nuestro país hermoso y hacer de.nuestros pueblos una bonita aventura.
    Nos encontramos en la ruta en la montaña cuando bajaban a RONCESVALLES.
    Saludos. Juan

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par Anders Noren.

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