Routes alternatives et bivouacs sauvages

Belle quinzaine de reprise du vélo ! Le temps n’a pas toujours été de la partie mais ce petit coin au sud de Cuenca nous a ravis.

Nous commencons par grimper au mirador de Turi, pour un au revoir à Cuenca et nous arrêtons quelques kilomètres plus loin dans la cour d’une école. On en profite avant la rentrée des classes. La vue est superbe et la nuit calme. Le temps est incertain et nous passerons la journée à enlever et remettre nos affaires de pluie. Après un ravitaillement dans le village de Tarqui, nous grimpons sur une piste raide. Le dimanche semble un jour de rassemblement dans les campagnes autour de travaux communautaires. Ici, les habitants repeignent ensemble l’église, un peu plus loin, c’est un tournoi de foot entre villages qui animent la colline. Nous poursuivons au milieu des pâturages sous une pluie fine mais désagréable qui s’installe….plus nous montons, plus l’habitat devient simple et minimaliste. Nous rejoignons une zone où les champs ouverts jusque là mais abrupts, deviennent plus plats mais cloturés. Nous nous abritons sous un grand conifère pour laisser passer l’averse… la nuit commence à tomber et derrière le portail qui nous fait face, le terrain est plat… miné de bouses de vache fraîches mais plat. On ne peut pas tout avoir!! Nous demandons à la famille si nous pouvons camper. Sceptique devant le confort de notre prochaine nuit, ils acceptent volontiers et nous amènent de suite une tisane et des tortillas. Cette famille vend son fromage frais, le quesillo, à un vendeur ambulant qui s’arrête justement devant nous. Après quelques mots echangés, ce dernier nous en offre…2 kilos!! Impossible de parlementer avec lui, alors nous en offrirons à notre tour le lendemain. Nous mangeons dans le noir mais presque au sec si ce n’est nos pieds trempés par le sol spongieux.

La brume s’accroche aux sommets, les paysages sont beaux par leur simplicité. La pluie s’est calmée. Nous remercions cette gentille famille et continuons par une montée sauvage avant une belle descente vers le village de Jima. Une belle surprise que cette bourgade comme on les aime: une belle place, une boulangerie/café pour un deuxieme petit déjeuner, des maisons coloniales et des habitants accueillants. Un superbe mirador surplombe la ville. L’épicier nous offre 4 paquets de gateaux. Et Nancy nous invite à manger chez elle. Sa famille vient de récolter le maïs qui sèche sur le balcon. Il leur permettra d’être autonome en « mote » toute l’année. Près de l’entrée, un immense four est utilisé pour cuisiner le fameux hornado ou cochon rôti! Nous passons un excellent moment ensemble!!

Le ruban de la piste de terre blanche grimpe à l’assaut d’un océan de verdure. Dur, dur, les pentes sont raides et nous poussons souvent les vélos! Cela nous laisse le temps d’admirer le paysage et de vivre au rythme de ces campagnes. Le vent froisse les feuilles de maïs sèches dans un doux grésillement … Des femmes égrènent des épis, un homme ramène son bétail…. Au sommet, un beau champ nous offre un bivouac avec panaroma, dont nous profitons pleinement.

Il pleuvra toute la nuit, pas une pluie diluvienne qui réveille, mais une fine bruine qui berce doucement nos rêves. Nous restons au chaud un peu plus longtemps que d’habitude, attendant une éclaircie… un instant plus lumineux, le ciel se couvre à nouveau et c’est une nouvelle vague de gouttelettes. Et le soleil revient pour disparaitre encore. Nous sommes aussi indécis que le temps. Nous hésitons entre rester pour profiter du coin avec le soleil ou redescendre doucement pour essayer de passer sous les nuages. La seconde option l’emporte!! La piste se poursuit donc au coeur de ce paramo équatorien, sorte de brumisateur naturel. Il y à la fois du soleil, un ciel bleu et de la pluie… il n’y a qu’ici que l’on voit ça….

Le paramo a une végétation bien particulière faite d’arbustes, de cactus et de touffes d’herbes jaunes, une sorte de garrigue humide… si on peut vraiment rapprocher ces deux mots.

Nous traversons quelques pueblos où maisons en torchis côtoient batiments ultramodernes, sortes d’ovnis dans ce paysage rural.

Au détour d’un méandre, nous posons nos sacoches dans un coin ensoleillé pour une séance d’école et d’écriture. Nous faisons la connaissance de notre voisine,  Maria Angeles, 82 ans, un beau visage dont chaque ride raconte un peu de sa vie et un sourire perpétuellement aux lèvres. Elle rigole tout le temps et nous offre oeufs et petit pois frais. De son jupon brodé en velours vert, elle dégaine son téléphone, aussi naturellement que s’il sagissait de sa guenouille à tisser la laine, et nous montre sur Whatsapp tous ses petits enfants.  Quelle belle femme heureuse, pétillante et généreuse!!

Damien, comme toujours, se lève en premier, pour déguster son café devant le ciel rosissant. J’en profite pour somnoler encore un peu ou lire sous la tente. Chacun son moment. Les filles émergent à leur tour, les yeux bouffis de rêves…. ou d’un sommeil trop hâché : nuit trop chaude, trop froide, sol trop dur, trou mal placé…. bref, les joies du camping sauvage!

Le paysage se transforme à chaque tour de roue.  Les pâturages laissent la place à de profonds canyons, arides et herissés d’eucalyptus longilignes et odorants. La piste est pentue, poussiéreuse et très glissante. Nous poussons nos montures quand nos roues patinent et que le poids de notre chargement nous entraine vers la chute. Jusqu’au village de Nabon, nous enchaînons les montagnes russes dans ce décor dépaysant que nous adorons.

Nous dévorons une soupe et un plat de poulet en sauce/riz/pommes de terre, avec vue sur le parc et ses maisons authentiques. Les filles jouent sur la place avec Javiera et Maria Antonia, deux petites équatoriennes. Isabel, leur maman nous invite à nous reposer chez eux jusqu’au lendemain. Les filles sautent de joie ! Je crois que Damien avait envie de rouler aujourd’hui, mais on ne résiste pas au sourire chaleureux d’Isabel et à la joie simple et spontanée des enfants (et de moi-même !). Isabel et ses tantes nous apprennent à confectionner le « pain maison » équatorien dans le four à bois de la maison. La pâte, à base de farine, de levure, d’oeufs, de graisse de porc, de sucre et d’anis est longuement malaxée et travaillée. Nous formons consciensieusement des petites boules que nous creusons ensuite pour les fourrer de fromage frais ou quesillo. Les pains sont ensuite aplatis et enfournés. A l’odeur du bois d’eucalyptus qui brûle, se mêlent alors les alléchantes éffluves de la pâtisserie. Les pains chauds sont un délice et les déguster au sein de cette belle famille un privilège. Nous goûtons aussi un délicieux fromage au basilic produit par le cousin d’Isabel, à la saveur fruitée et alpine ! Nous repartons avec une tome dans les sacoches ! Manon et Samantha, les grandes des fratries, nous régalent de pizzas maison, qui embaument la famille et le partage. Merci infiniment pour tout les amis! Nous repartons comme à chaque fois un peu plus riches de ces moments précieux, le coeur débordant de souvenirs et d’émotions.

La piste continue à s’élever dans ce même paysage aride, en balcon souvent avec une vue dégagée sur des vallées prodondes et des canyons sculptés par des millénaires de pluie et de vent. Un bord de rivière et l’ombre de grands arbres nous accueilleront pour un nouveau bivouac sauvage et tranquille. Manon et Lucie partent un peu plus en amont faire la lessive, nous les entendons rire et chanter, Héloïse récupère après sa courte nuit avec ses amies. Ce sera d’ailleurs la première couchée ! Le ciel dégagé nous offrira ce soir un spectacle incroyable: coucher de soleil rougeoyant et premiers scintillement d’étoiles entre les feuillages d’eucalyptus, avant que la voie lactée nous surplombe de sa trace évanescente. Dans les yeux de Lucie se reflètent les cinq étoiles filantes qu’ellle a cueillies d’un battement de cil, comblée par ces petits bouts d’univers.

La piste traverse des villages fantômes, aux airs de western. Il ne manque plus que la musique du « bon, de la brute et du truand »: églises blanches, maisons aux balcons de bois et aux façades décrépies, soleil de plomb et air chargé de poussière. Sur les murs des écoles, nous lisons des messages de santé publique ou d’éducation. Les canyons environnants se piquent tâches vert argenté : des plantes d’agave, dont les locaux font une téquila équatorienne. Quand nous nous arrêtons demander de l’eau à un couple au fond d’une vallée, nous repartons avec un kilo d’oranges et des oeufs pour notre « merienda » ou repas du soir. Bel exemple de la générosité équatorienne.

Encore quelques belles montées, une piste de plus en plus blanche et sauvage, des eucalyptus et des pins qui disparaissent au profit de petits arbustes. Nous sommes de retour dans le paramo, creusé d’un réseau de canaux pour alimenter les vallées en eau potable. Nous nous laverons dans l’un d’entre eux avant d’élire un chemin qui ne mène nulle part comme « notre » maison du soir, sous une voûte céleste dont la dimension nous écrase et nous envoûte. Des bouches des filles, fusent les mêmes questions philosophiques que celles que je me posais à leur âge sur la dimension de cet univers… pas de réponses, que des suppositions et un vertige infini !

Au réveil, Lucie a le ventre en marmelade. Elle prend la place d’Héloïse sur le tandem et je lui épargne le pédalage dans la montée. Elle pourra vraiment se reposer dans les descentes qui sont loin d’être faciles sur ces terrains caillouteux. Nous sommes contents de pouvoir réaliser ces échanges de monture, cela justifiant notamment nos choix de vélo ! En fait, Lucie marchera beaucoup car la pente est trop raide pour pédaler. Mais quelle beauté autour de nous ! Depuis hier midi, nous n’avons rencontré personne. Partout où porte notre regard, il n’y a qu’étendue sauvage. Pas de culture ici, pas de villages, rien que la nature (presque) à l’état brut. Un paramo à la végétation rase entaillé par la piste de terre d’un blanc éclatant. Et nous, reprenant notre souffle entre deux raidillons !

Peu à peu, un relief plus caillouteux se dessine, nous descendons entre des blocs de roches et des ruisseaux aux eaux cristallines. Quelques bosquets de sapins font leur apparition. Nous nous croirions dans un nouveau pays… Ces immensité sauvages en haute altitude m’impressionnent et me comblent. Comme en Colombie, quitter ces paramos est un petit déchirement pour moi, comme si j’y laissais un peu de mon âme. Y rester contribue au contraire à m’imprégner de leur force et de leur tranquillité. J’en ressors toujours plus apaisée et ressourcée… Mais, les considérations plus terre à terre de ma famille me pousse à revoir mes envies. Nous ne bivouaquerons pas une nuit de plus ici. Lucie a envie d’un lit et d’une salle de bain. Manon rêve d’un bon repas. Nous avons encore de quoi manger mais sans les petits plus qui font la différence, comme cacahuètes, fèves séchées ou fruits frais. Ma quinoa et mon avoine ne font pas le poids face à la promesse de frites et de pains frais. Alors nous descendons, moi la tête dans les nuages, elles l’estomac dans les talons. Quelques maisons sont le signe du retour à la civilisation avec leur maïs et leur linge qui sèchent conjointement au balcon.

Au premier village, à 16h00, Lucie engloutit frites et cochon rôti et retrouve le sourire: « c’est bon, nous pouvons remonter bivouaquer », je la taquine gentiment… mais la voir en meilleure forme est bien la preuve qu’il fallait redescendre. Surtout qu’il nous manque encore 7 km de panaméricaine en montée. On les avale, comme notre goûter salé et entrons avec la brume dans le village de Saraguro. Héloïse a bien roulé. Nous trouvons un chouette hôtel et un petit resto pour clôturer cette belle semaine de vélo.

Saraguro a conservé ses traditions et est peuplé en majorité par des indiens descendants d’Incas. Ces derniers, pour coloniser les pays alentours déplacaient ses populations. C’est le cas des « Saraguros ». Hommes et femmes portent les cheveux longs et tressés en une simple natte. Les hommes sont vêtus de chemises et de pantacourts noirs. Et l’habit de femmes est un peinture à lui tout seul: une blouse brodée sur une jupe ceinturée, dont le fond est également richement décoré, une surjupe noire, droite ou évasée, un châle maintenu par un tumpa en argent, couvrant une épaule et passé sous l’aisselle, un chapeau noir et blanc en laine très dure…. La tenue est complétée par de lourdes boucles d’oreilles et des colliers de perles fines couvrant toute la gorge, brillantes ou plus sobres. Sans oublier un petit bijou de cheveux…Nous faisons un bond dans le temps. Quelque soit leur âge, les femmes portent fièrement ce costume, sans renier pourtant les commodités de notre siècle. C’est fascinant d’évoluer ici dans ce mélange de tradition et de technologie… 

En ce dimanche d’élections, l’ambiance est au calme et à la détente. Nous ne ressentons ici aucun danger, aucune menace. La feria dominicale est un moment de retrouvailles et d’achats pour tous. Nous déjeunons sur un stand à côté d’une belle mamie en habit traditionnel. Nous nous délectons de cette ambiance de marché, conscients que ce sont les derniers que nous arpentons… Nous profions aussi de notre pause pour péparer la suite de notre périple sur d’autres terres. Pas facile de se plonger dans un autre pays quand on veut profiter jusqu’au bout de celui dans lequel nous vivons depuis plus de trois mois. Mais cela permet aussi de se projeter et de continuer à avancer. Un peu d’école parmi tout ça et on repart vers Loja!

Toujours pour éviter la panaméricaine, Damien nous trouve une belle route de campagne. Premier mirador et arrêt pique-nique… ah non finalement ce sera arrêt bivouac aussi… à quelques kilomètres de Saraguro. Deux jeunes garçons, cheveux longs, noirs et tressés, demandent de l’aide à Damien pour réparer une crevaison. Ils sont émerveillés par nos rustines et nous demandent combien ils nous doivent pour notre travail. « Votre sourire nous suffit », répondons-nous, touchés par leur politesse et leur gentillesse. Nous suivons des dames filant la laine et des troupeaux de vaches menés par des fermières en habit traditionnel, toujours souriantes et bavardes. C’est ce qui nous plaît ici, le sourire des gens, leur gentillesse  et leur disponibilté à notre égard. J’échange un mot, un sourire avec elles… des petits instants de nos vies respectives.   Quelques averses humidifient l’atmosphère et l’herbe de notre bivouac. L’activité du soir est la réalisation d’un moulin avec les moyens du bord. Une belle réussité familiale !

Les 2 km de montée à plus de 10 % passent bien au réveil, boostés que nous sommes par la descente de 50 km qui suivra. A San Lucas, c’est la sortie des classes à midi. Ici l’uniforme pour tous est l’habit traditionnel. Qu’ils sont beaux ces enfants ainsi vêtus ! Et comme c’est la rentrée, on sent que tous ont fait un effort d’accessoires avec colliers, sandales et chapeaux !

Nous descendons une belle vallée, de plus en plus encaissée et aux pentes vertigineuses, nous rappelant la Colombie. Les bananiers font leur apparition, nous sommes à moins de 2500 mètres d’altitude pour la premiere fois depuis longtemps. Nous nous éloignons de la rivière en même temps que de nos rêves de bivouac près de l’eau. Il se fait tard et aucun coin ne nous satisfait. Enfin, vers 17h30, un chemin rend la rive accessible. C’est plat et bucolique avec quelques vaches amarées et la musique des flots pour nous bercer. Nous ne nous en approcherons pas trop, cette rivière traverse Loja et sa coulelur et quelques relents d’odeur ne nous inspirent pas. 

Après une zone de travaux poussiéreuse, nous rentrons dans Loja par un beau sentier écologique qui nous mène directement dans le parc Jipiro, celèbre pour ses reproductions de monuments célèbres. Il fait bon à l’ombre des pins, entre jeux et pique-nique.

Demain, arrive à Loja, la vierge del Cisne, partie le 15 Août de son sanctuaire et suivie par des milliers de pélerins à pied. L’occasion d’une nouvelle immersion culturelle. Ce n’est pas si facile d’obtenir des informations sur l’heure exacte de son entrée dans la ville en ce samedi 26 août. Alors, nous nous rendons sur la place de la cathédrale, encore en pleine préparation à 16h00. Peu de monde en centre ville… Où est donc passée la population ? En attendant, nous nous rendons au terminal terrestre pour prendre des informations sur notre bus de retour à Quito. Eh bien, c’est ici que se trouve tout le monde, c’est en fait la première étape de la vierge. Il y a foule et le terminal grouille de vie.

Nous nous dirigeons vers la Puerta de la Ciudad, un autre point emblématique de la ville pour attendre la vierge. L’ambiance est familiale et agréable, l’armée défile ainsi que plusieurs fanfares et groupes folkloriques de danse. Pas facile d’apercevoir quelque chose au vu de la foule. Un magnifique feu d’artifice accueille enfin l’icône religieuse, resplendissante dans ses habits de soie. Voir autant de monde réuni  pour le défilé de la vierge del Cisne est un moment fort et très émouvant. Nous la suivons des yeux quand elle passe devant nous, frêle mais porteuse de foi et d’espoir. Nous suivons la procession quelques instants avant que ne s’achève pour nous cette belle soirée. Le téléphone portable de Damien a disparu… un quart de seconde d’inattention pour écarter les filles de la foule…et il l’a peut être fait tomber… ou se l’est fait voler, on ne sait pas trop… Nous rentrons déçus à notre logement pour sécuriser nos données. C’est rageant bien sûr mais uniquement matériel, il n’y a eu aucune violence et ça aurait pu nous arriver dans n’importe quel rassemblement.

Un bon repas plus tard, nous planifions le départ de demain… Nous avons décidé de continuer notre route vers le Sud pour les 15 prochains jours avant de revenir à Loja et d’emballer nos vélos. Notre itinéraire devra forcément passer par un vendeur de téléphone, il nous est essentiel pour utiliser notre logiciel de routage, sans lequel nous sommes un peu perdus pour planifier nos itinéraires ! Nous visons la ville de Vilcabamba connu pour son climat clément et ses centenaires !

Alors, à nous la chaleur et la source de jouvence pour ces derniers klomètres équatoriens !

10 commentaires sur “Routes alternatives et bivouacs sauvages

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  1. Un peu de retard pour le commentaire, mais la lecture avait été faite en juste à temps….au café du matin, de quoi démarrer la journée de la meilleure façon. Nous sommes toujours « accro » aux récits et aux photos et encore étonnés par vos rencontres.
    Nous vous embrassons encore de loin et peut-être pour la dernière fois 🥰
    😤pour le téléphone

    1. Toujours et encore de belles rencontres et ici aussi dans cette vallée des centenaires. C’est notre moteur et notre inspiration. On vous embrasse fort. A très bientôt!!

  2. Un récit toujours passionnant de votre périple dans ces zones reculées et accidentées , avec , presque , comme seule compagnie Dame Nature .
    Mais les rencontres faites sont toujours empreintes d ‘ humanité et de bienveillance ; J ‘adore Maria Angeles.
    Vous êtes courageux et audacieux…Bravo Héloise pour ta longue étape en vélo .
    Il y avait foule à la procession..et vous étiez des proies faciles et reconnaissables ….
    Bonne route vers la vallée des Centenaires.
    On vous embrasse affectueusement

  3. Comme toujours, vos périples sont passionnants avec les belles découvertes, les belles rencontres et malheureusement aussi les mésaventures que vous arrivez à relativiser.
    Je vous souhaite une bonne route vers le sud, vers la vallée des centenaires ; profitez bien de ses sources de jouvence !

  4. hello,
    Ce fut une lecture en deux fois pour moi aujour dhui pour un double plaisir! je ne lis jamais de roman mais celui la me passionne. Donc merci encore Fanny. Damien, j ai egalement etait scotche par ta photo de la voie lactee avec la tente eclairee en premier plan. Bref que du plaisir.
    On s attend, de notre cote, a de grosses chaleurs les prochains jours. Bonne route a vous 5.

    1. Merci Mathieu… c’est aussi un peu notre carnet de route alors en effet, il vaut mieux avoir du temps devant soi!! J’adore la photo de Damien aussi!! C’était un beau moment père/fille car Manon a essayé aussi de faire des photos de nuit… bon courage pour la chaleur. On s’y prépare aussi.

  5. C’est au bord du lac de Cécéles que nous lisons votre périple avec plaisir en famille. Nous pensons souvent à vous. Belle route.
    Myriam et Ali

    1. Merci Myriam et toute la famille pour vos pensées de notre beau lac de Ceceles. On pense aussi à vous et on vous envoie plein de bises.

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par Anders Noren.

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